Lutter contre le gaspillage alimentaire

Qu’est-ce que le gaspillage alimentaire ?

Le gaspillage alimentaire commence dès la production des produits.

Les grandes surfaces veulent mettre sur leurs étals de beaux produits (des fruits brillants, des tomates bien rondes et sans le moindre défaut !) Les producteurs de fruits et légumes sont donc obligés de faire une sélection lors du triage ; les fruits et légumes qui représentent le moindre défaut sont rejetés et finissent à la poubelle alors qu’ils sont aussi bons que les autres.

C’est la même chose pour tous les produits qui ont une date limite de consommation (DLC), ils sont systématiquement retirés des rayons. Avant d’être jetés, ils sont parfois aspergés d’un produit toxique pour éviter qu’ils ne soient récupérés par des gens. En effet, si une personne venait à tomber malade suite à la consommation de produits jetés par le supermarché, ce sont les directeurs qui en seront responsables.

Enfin, le gaspillage vient surtout de nos habitudes de consommation. Bien souvent, nous achetons plus que ce que nous consommons réellement.

Selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (l’Ademe), mise à jour 2018, le gaspillage alimentaire à domicile serait responsable de près de 20 % des pertes.

Limiter le gaspillage alimentaire répond à un triple enjeu :

– D’un point de vue environnemental : c’est gâcher des ressources naturelles importantes et émettre inutilement du gaz à effet de serre.

– D’un point de vue économique : jeter de la nourriture, c’est gaspiller de l’argent.

– D’un point de vue éthique : le gaspillage alimentaire pose question dans un monde en proie à des crises alimentaire et économique déjà bien installées.

Des gestes simples peuvent entrer dans nos habitudes et celle de vos jeunes enfants pour lutter contre ce gaspillage :

– À la maison ne servez pas trop copieusement votre enfant même s’il a l’habitude de bien manger, s’il en veut davantage il vous suffira de le servir à nouveau. De même, lorsqu’il est en âge de se servir apprenez à votre enfant à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre et expliquez-lui qu’il pourra se servir à nouveau s’il en veut davantage.

– Dès que votre enfant est en âge de lire, montrez-lui les deux types de dates de péremption :

1) La date de limite de consommation -DLC– présente sur les produits frais, fragiles ; à respecter !

Facile à reconnaître par son écriture spécifique : À CONSOMMER JUSQU’AU 17/10/2019

2) La date de durabilité minimale -DDM– qui est différente : À CONSOMMER DE PRÉFÉRENCE AVANT LE 17/10/2019

– Protéger les aliments pour qu’ils ne perdent pas leur saveur et leur qualité en les mettant dans des boîtes hermétiques qui les préservent de l’humidité.

– Cuisiner les bonnes quantités, ne pas en faire de « trop » par peur de manquer. S’il venait à avoir des restes ; pourquoi ne pas instaurer un jour dans la semaine où vous mangez les restes de la semaine ? Ou alors cuisiner les restes avec vos recettes des jours suivants.

– Si vous avez des fruits et légumes qui font « grisez-mine », sont flétris ou abîmés ; plutôt que les jeter, retirer ce qui est abîmé et cuisiner des compotes, crumbles, quiches, tartes, gratins…

Pour information, lorsque vous recevez votre commande Comme des papas, mettez vos produits au frais. Si toutefois vous ne pouvez pas tout mettre dans votre réfrigérateur ou si la DLC est proche, mettez-les au congélateur. Vous pourrez y ajouter 2 mois de DLC supplémentaire.

En derniers recours, certains restes d’aliments peuvent également servir à nourrir nos animaux de compagnie ou ceux d’un refuge. D’autres peuvent vous servir à faire du compost.

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